Voici une fiche de lecture sur King Kong Théorie de Virginie Despentes :
Auteur : Virginie Despentes
Genre : Essai féministe
Date de parution : 2006
Éditeur : Grasset
Nombre de pages : Environ 150
Thèmes principaux : Féminisme, sexualité, violence, genre, société, marginalité
Dans King Kong Théorie, Virginie Despentes livre un essai autobiographique et incisif, à mi-chemin entre manifeste féministe et témoignage personnel. Elle y évoque des expériences marquantes — viol, prostitution, marginalité — pour déconstruire les normes patriarcales qui pèsent sur le corps et la liberté des femmes.
Elle assume une parole crue, radicale et sans filtre pour défendre une vision du féminisme inclusive, libre, et sans tabou. Loin d’un féminisme académique, elle parle en tant que femme, ex-prostituée, punk, et écrivain.
« J’écris de chez les moches, pour les moches, les vieilles, les camionneuses, les frigides, les mal baisées, les imbaisables, toutes les exclues du grand marché à la meuf. »
— Une déclaration d’intention radicale, dès l’introduction.
« Le viol n’est pas un crime sexuel, c’est un crime de pouvoir. »
— Une phrase clé qui recentre le débat sur la domination masculine.
King Kong Théorie est un texte essentiel pour comprendre une autre facette du féminisme : celle des marges, du corps, de la colère. Virginie Despentes bouleverse les idées reçues avec une honnêteté rare. C’est une lecture brutale mais nécessaire, qui donne envie de repenser en profondeur les rapports hommes/femmes.